Palazzo Albergati a été bâti pendant la seconde moitié du 17e siècle sur commission de Girolamo Albergati Capacelli, grâce à un projet de Gian Giacomo Monti. L’édifice a une forme et une dimension telles à constituer un point de référence pour tout le territoire entourant. L’austérité de la partie extérieure contraste avec l’imprévisible élégance baroque de son intérieur. Les plafonds à voûte ont été peints à fresque avec des thèmes mythologiques et représentent une phase importante de la peinture émilienne entre le 17e et le 18e siècle : les auteurs des fresques sont Alboresi, Colonna, Burrini, Pesci, Valliani, Bigari et Orlandi. Visité par beaucoup de personnes liées à la politique et à la culture européenne, au 18e siècle ses grandes salles furent utilisées par Francesco Albergati, auteur dramatique et acteur, comme théâtre pour des spectacles de musique et de prose. Conservé jusqu’à nos jours dans l’intégrité de sa structure initiale, Palazzo Albergati est un des plus beaux exemples d’architecture baroque en Italie et aujourd’hui il est utilisé comme siège de congrès, expositions, spectacles musicaux et théâtraux. Le jardin-campagne qui l’entoure s’étend sur des espaces géométriquement délinéés et préexistants la construction de l’édifice, c’est-à-dire sur les espaces qui autrefois étaient des tournières et des fossés. Le palais avait donc une double fonction : il était lieu de villégiature et d’administration du propriétaire du terrain. Le double boulevard de tilleuls qui actuellement encadre le jardin tourné vers le Nord a un plan moderne. L’Administration Municipale a promu un concours d’idées pour rattraper les témoignages historiques qui peuvent donner des suggestions pour la restructuration du jardin-campagne.
Villa Edvige Garagnani représente un des éléments architectoniques et environnementaux les plus significatifs de Zola Predosa. Son édification remonte probablement à la seconde moitié du 18e siècle : cette villa est un bon exemple de demeure bourgeoise de villégiature caractérisée par la grande loge au rez-de-chaussée. A son intérieur, des restes de fresques « alla boschereccia » attribuées à Basoli. Les éléments encore présents de l’ancien jardin ne sont pas nombreux : certains arbres de remarquables dimensions comme le Cedrus Deodara en face de la villa et la fausse grotte dans la partie postérieure. De propriété municipale depuis 1971, la villa a été l’objet d’un long parcours de restauration, grâce à un projet voulu et poursuivi par l’Administration Municipale, caractérisé par un concours d’idées de niveau national visant à la conservation de la Villa, en en donnant un nouvel caractère fonctionnel. Villa Edvige Garagnani est un centre qui accueille des activités culturelles, touristiques et gastronomiques, avec l’intention d’accroître en même temps son caractère de show-room d’activités productives et économiques, donc d’intérêt non seulement municipal. La grande loge au rez-de-chaussée est appelée aussi « la maison municipale » et constitue une grande opportunité pour tous ceux qui désirent y célébrer le mariage civil. Toujours au rez-de-chaussée, la Villa est le siège du bureau d’« Information et Accueil pour les Touristes » (Informazione e Accoglienza Turistica- IAT-).
Voulu au début du 16e siècle par Alessandro Bentivoglio, le palais passa ensuite aux Marescotti et aux Pepoli. Il y a quelques années, après un long abandon, la villa a été complètement restaurée dans sa complexe architecture de la Renaissance, visible dans la double loge de la façade Nord, et dans son architecture néoclassique selon la structure donnée par Angelo Venturoli entre le 18e et le 19e siècle au côté Sud. Le tympan est décoré par deux anges qui soutiennent le blason de famille surmonté d’un aigle. A son intérieur, on trouve des plafonds en bois peints de grande valeur et des décorations. A l’extérieur, le jardin conserve les bassins pour les jeux d’eau qui le caractérisaient dans l’Antiquité : un espace qui était partagé avec l’écurie qui s’élève sur deux niveaux, divisée à son tour en trois grandes nefs aux voûtes d’arête.
Appartenant à la famille Stella, ce palais qui remonte au 18e siècle a été le siège de la Mairie pendant une centaine d’années, à partir du début du 20e siècle. A l’extérieur, un bas-relief célèbre l’orfèvre et peintre de la Renaissance Francesco Raibolini appelé « il Francia » (1450-1517), dont la famille était originaire de Zola Predosa. A droite de la façade, on voit le monument aux victimes de la Première Guerre Mondiale.
D’origine médiévale, cette tour a été ensuite transformée en pigeonnier. C’est un rare exemple d’architecture défensive ayant le but de sauvegarder la « tumba », une typique structure architectonique médiévale, composée de la maison patronale et d’autres fermettes bâties en campagne.
Au début du 17e siècle, Enea Magnani commença à transformer une petite maison de campagne, se trouvant sur les anciennes propriétés de famille, en résidence patronale. Sujet à beaucoup de modifications au cours des siècles et récemment restauré, l’édifice est caractérisé par une grande loge. A son intérieur, on remarque les décorations picturales à « l’étage noble » et les plafonds tamponnés. Intéressant le dessin du jardin tracé à la fin du 19e siècle par Ernesto Sambuy, le même auteur du projet des Jardins Margherita de Bologne. Malheureusement , un grand espace près du torrent Lavino reste gravement endommagé ensuite à la période d’occupation allemande dans la villa.
Cette villa fut bâtie en 1679 par Edoardo Zanchini. L’originalité de ce bâtiment consiste dans l’articulé parcours couvert conduisant et protégeant les volées des escaliers qui mènent à la loge d’entrée ayant un effet scénographique, comme un multiplicateur d’espaces. Le jardin est organisé selon un jeu de perspectives créé par deux boulevards à l’entrée de la villa qui se ferment sur un édifice à structure asymétrique, évoquant ainsi une illusion optique qui corrige la position sans axe du même jardin par rapport à l’entrée principale du bâtiment. De forme sphérique, la citerne-glacière hypogée remonte probablement à la période de la Renaissance et est située dans l’espace en face de la villa.
Villa Quattro Torri est située le long de Via Risorgimento, en face à l’ancienne Via dell’Osteriola, le long de laquelle on trouve le principal portail d’entrée et l’escalier frontal. Des documents remontant au 17e siècle montrent que la villa était pourvue, comme selon la diffuse typologie d’habitation rurale, de quatre tours angulaires, dont deux disparurent le siècle suivant. A son intérieur, la grande loge avec la voûte en berceau, légèrement décorée, se répète à l’étage supérieur.
Cette sobre villa remontant au 19e siècle est le résultat de la transformation d’un édifice rural, et doit son aspect actuel à la modification voulue par Andrea Balzani en 1860 et à une soignée et récente restauration. La grande loge se répète aux trois étages. En 1797, un oratoire fut annexe à la maison qu’on ouvre tous les trois années en occasion de la fête de la Très Sainte Trinité. Le parc qui entoure la villa conserve plusieurs arbres centenaires parmi lesquels on remarque un bel exemplaire d’If commun (Taxus baccata) et un rare bois de chênes de tous les types. Avec un grand zèle, la famille Balzani continue à s’occuper du parc, qui a été enrichi ces dernières décennies d’une collection de roses entre les plus estimables d’Italie. Le premier étage de Villa Balzani a été transformé, d’avril à septembre, en chambres d’hôtes , qui donnent sur la grande loge. Pendant le mois de mai, on peut aussi visiter le jardin et admirer des centaines d’espèces, d’hybrides et de variétés de roses. Une zone du parc a été occupée par une intéressante collection de chênes arrivées du monde entier.
Cette villa, édifiée au début du 20e siècle le long de Via Masini, est de propriété de la famille qui fonda les voisines usines mécaniques, parmi les premières et les plus importantes industries de la zone. A côté de la villa, en proximité du chemin de fer, un nouvel quartier résidentiel a été réalisé à la place de l’établissement, dont les restes de l’ancienne cheminée en briques sont encore visibles.
Remontant au 19e siècle, Villa Bertoloni Marcovigi fut la demeure bourgeoise habitée par le célèbre botaniste, natif de Sarzana (Ligurie), Antonio Bertoloni, auteur du livre « Flora Italica ». Le parc sur la colline, entouré par les vignobles, montre de différents exemplaires séculaires de plantes.
Remontant au 17e siècle, cette villa devint la résidence de la famille Dal Bello au début du 19e siècle. Ensuite, les Dal Bello en bâtirent la façade néoclassique, en soignant le grand parc le long de Via Gesso et en gardant enfin l’oratoire privé.
Remontant au 16e siècle, Villa Socini définit sa structure architectonique seulement au 19e siècle, se situant entre Via Rigosa et Via Roma. L’entrée de la villa est caractérisée par un long boulevard introduit par deux imposantes arches en briques (Portoni rossi), qui délimitaient la limite sur la Strada Maestra de Sant’Isaia, principale route de liaison avec Bologne. Son intérieur est composé de loges répétées et superposées aux deux étages supérieurs, auxquels on accède par un grand escalier de forme ovale. La salle ovale fut décorée par Ravegnani en 1870. Le vaste parc montre une grande variété d’arbres, parmi lesquels un exemple de séquoia aux dimensions monumentales.
Projetée par Ivo Tagliaventi dans le cadre d’un vaste plan urbaniste et architectonique, la nouvelle Mairie a été inaugurée en 1991, et aujourd’hui est le siège des bureaux municipaux, avant situés à Palazzo Stella. Au rez-de-chaussée, on trouve la station des trains de la ligne suburbaine Bologne-Vignola, qui a été réalisée par l’architecte Claudio Zanirato, à la fin d’un concours d’idées conclu en 1998, ouvert ensuite à un projet de revalorisation urbaine.